To Breathe
Installation in situ avec miroir de Kimsooja (Corée, 1957)
fr.wikipedia.org/wiki/Kimsooja
2024
Dimensions variables
Courtesy Kimsooja Studio, Axel Vervoordt Gallery et Galerie Tschudi
Rotonde de la Bourse de Commerce, Paris
Installation présentée dans l'exposition "Le Monde comme il va", Bourse de commerce, Pinault Collection, Paris
Dans le cadre de l'exposition « Le monde comme il va », un ensemble d’œuvres iconiques de la Collection Pinault se déploie dans toute la Bourse de Commerce et l'artiste sud-coréenne Kimsooja présente la carte blanche « To Breathe — Constellation ».....L'intervention à la fois monumentale et immatérielle de Kimsooja dans la Rotonde consiste en un immense miroir recouvrant le sol qui renverse, dès lors qu’on l’approche, toute l’architecture et, avec elle, l’ordre du monde, le ciel se creusant sous nos pieds au centre du bâtiment....L’artiste coréenne investit également les 24 vitrines du Passage ainsi que le niveau inférieur du musée, avec des œuvres et installations vidéo sur ses thèmes de prédilection : identité, frontière, mémoire, exil, déplacements, tissage... Extrait du site de l'exposition
www.pinaultcollection.com/fr/boursedecommerce?_gl=1*jg60r...
Tags: dalbera Paris France Bourse de commerce collection Pinault art contemporain Tadao Ando Kimsooja rotonde
Au fond : "Pine trees", rideau en soie d'Hiroshi Sugimoto, 2022, Collection Odawara Art Foundation
Sur la scène, cinq sculptures d'Alberto Giacometti, Fondation Giacometti, Paris
à gauche : "Homme qui marche I", 1960, bronze
au fond : "Homme à mi-corps, 1965, bronze
"Buste d'homme assis (Lotar III)", 1965, plâtre
"Femme assise", 1956, bronze
à droite : "Grande Femme", 1958, plâtre peint
L'exposition Giacometti / Sugimoto : En Scène (Institut Giacometti, Paris)
En 2013, le MoMA de New York invite Hiroshi Sugimoto à photographier les chefs d'œuvre du Jardin de sculpture du musée....Photographiant la Grande Femme d'Alberto Giacometti, en plein jour puis au crépuscule, Sugimoto rattache cette dualité du fantastique qui nourrit les pièces du théâtre nô, forme traditionnelle de la scène japonaise, où se rencontrent morts et vivants. Organisée autour de la reconstitution d’une scène de nô, l’exposition présentée à l’Institut Giacometti met en évidence la proximité des recherches des deux artistes, où dialoguent apparitions et réalité... Extrait du site de l'exposition
www.fondation-giacometti.fr/fr/evenement/312/giacometti-s...
Cette remarquable exposition confronte deux visions du monde, celle d'Alberto Giacometti à travers ses sculptures "fantomatiques" et celle du photographe et designer japonais Hiroshi Sugimoto. La réussite est totale dans cet espace pourtant étroit de la Fondation Giacometti, avec une scénographie inspirée du théâtre Nô qui est d'une grande beauté.
Tags: dalbera Paris France Giacometti sculpture Hiroshi Sugimoto théâtre No art japonais art moderne
Masque Nô
Période Nanboku-cho, Japon
14ème siècle
Pigment sur bois
Collection Odawara Art Foundation
L'exposition Giacometti / Sugimoto : En Scène (Institut Giacometti, Paris)
En 2013, le MoMA de New York invite Hiroshi Sugimoto à photographier les chefs d'œuvre du Jardin de sculpture du musée....Photographiant la Grande Femme d'Alberto Giacometti, en plein jour puis au crépuscule, Sugimoto rattache cette dualité du fantastique qui nourrit les pièces du théâtre nô, forme traditionnelle de la scène japonaise, où se rencontrent morts et vivants. Organisée autour de la reconstitution d’une scène de nô, l’exposition présentée à l’Institut Giacometti met en évidence la proximité des recherches des deux artistes, où dialoguent apparitions et réalité... Extrait du site de l'exposition
www.fondation-giacometti.fr/fr/evenement/312/giacometti-s...
Tags: dalbera Paris France Giacometti sculpture Hiroshi Sugimoto théâtre No art japonais masque
Au premier plan : Grande Femme IV
Oeuvre d'Alberto Giacometti
1960-1961
Bronze
Fondation Giacometti, Paris
à gauche masque Nô
Au mur, derrière la sculpture, photographie de Hiroshi Sugimoto
L'exposition Giacometti / Sugimoto : En Scène (Institut Giacometti, Paris)
En 2013, le MoMA de New York invite Hiroshi Sugimoto à photographier les chefs d'œuvre du Jardin de sculpture du musée....Photographiant la Grande Femme d'Alberto Giacometti, en plein jour puis au crépuscule, Sugimoto rattache cette dualité du fantastique qui nourrit les pièces du théâtre nô, forme traditionnelle de la scène japonaise, où se rencontrent morts et vivants. Organisée autour de la reconstitution d’une scène de nô, l’exposition présentée à l’Institut Giacometti met en évidence la proximité des recherches des deux artistes, où dialoguent apparitions et réalité... Extrait du site de l'exposition
www.fondation-giacometti.fr/fr/evenement/312/giacometti-s...
Tags: dalbera Paris France Giacometti sculpture Hiroshi Sugimoto théâtre No art japonais art contemporain
"Les Gardiens du Temps" / "L'Origine, installation sur la façade" (détail)
Installation de l'artiste chinoise "JIANG Qiong Er" (Chine, 1976)
fr.wikipedia.org/wiki/Jiang_Qiong_Er
Musée national des arts asiatiques - Guimet, Paris
Pour "L’Origine", la façade du musée Guimet, place d’Iéna, est entièrement recouverte d’un voile de tulle rouge, qui met le musée aux couleurs de la Chine et jette une passerelle entre passé et présent.
Douze créatures mythiques, inspirées de créatures légendaires chinoises, placées dans des "grottes", lui donnent vie à toutes les heures de la journée.... Elles représentent les "Gardiens du temps" associés à des valeurs universelles : Authenticité, Fraternité, Inclusion, Paix, Égalité, Bienveillance, Temps, Exploration, Bravoure, Nature, Sagesse, Liberté. Extraits du site du musée
www.guimet.fr/fr/expositions/gardiens-du-temps
L'installation de l'artiste JIANG Qiong Er sur la façade du musée Guimet s'inspire des grottes sanctuaires chinoises destinées au culte bouddhique sur l'ancienne Route de la Soie. L'idée est très séduisante, elle attire les regards sur le bâtiment du musée Guimet dont les nouvelles couleurs transforment l'austérité de la place d'Iéna et incitent à visiter le musée comme les autres installations de l'artiste qui sont à l'intérieur. Ce sera un atout pour la fréquentation estivale de cet établissement durant les JO. La documentation écrite et audio qui accompagne les installations permet de mieux comprendre les intentions de l'artiste qui, en rapprochant passé et présent, comme orient et occident, tient un discours humaniste autour de valeurs universelles largement partageables. Les représentations des douze "Gardiens du Temps" sont d'apparence très contemporaine, l'artiste ayant utilisé l'Intelligence Artificielle pour les composer (cf : ses propos sur le site du musée) et certainement l'impression 3D pour produire les statuettes. C'est le point le plus faible de l'installation car certains gardiens ressemblent un peu trop à des personnages de bande dessinée, parfois comiques, parfois mignons (dont les japonais raffolent et qu'ils appellent kawaï). L'Intelligence artificielle ne produit pas d'originalité esthétique mais combine des éléments selon des directives, on s'en rend un peu trop compte en regardant avec attention. Malgré ces aspects, l'idée de transformer le bâtiment reste très originale et montre que le musée a misé avec succès sur l'art contemporain pour affirmer sa place dans l'offre culturelle parisienne 2024. L'artiste plasticienne a été bien choisie par la direction du musée car en plus de son originalité créatrice, elle aurait largement contribué à trouver les financements de cette opération de grande ampleur (selon le Journal des arts 2,5 M€), grâce à son réseau professionnel de Shanghaï lié aux entreprises du luxe. Une antenne du musée Guimet dans cette ville chinoise serait même à l'étude.
Tags: dalbera Paris France arts asiatiques art contemporain installation artistique musée Guimet