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User / SINDO MOSTEIRO / Sets / Silleda
Sindo Mosteiro / 39 items

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Xuráchesme o teu amor
unha tardiña de maio,
xunto o pé do cruceiro
ó retornar do rosario,
á hora na que as bruxas traballan
para ensarillar o meigallo.

María Magdalena Domínguez in "Xuramento no cruceiro", Alborada do Val da Louriña, 1992.

MÚSICA: G. F. Händel - "Sound An Alarm" do oratorio JUDAS MACCABAEUS, interpretado por Donald Smith
youtu.be/tKD8QZkCLVI

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Berraron de noite as pedras, e a noite encheuse de lus;
as pedras berraron, e a sombra de tódalas cousas
asemellouse á sombra de Xesús;
as pedras berraron, e os seus berros
¡petrificáronse en torres rematadas por unha crus!

Xosé María Díaz Castro in "O berro das pedras".

MÚSICA: G. F. Händel - "Father of Heav'n" from Handel's oratorio "Judas Maccabeus", interpretada por Sarah Connolly.
youtu.be/pePjnqlkRa4

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Le crucifix

Et, là-bas, sans qu'il fût besoin de l'éperon,
Le cheval galopait toujours à perdre haleine ;
Il passait la rivière, il franchissait la plaine,
Il volait ; par moments, frémissant et ravi,
L'enfant se retournait, tremblant d'être suivi,

Et de voir, des hauteurs du monstrueux repaire,
Descendre quelque frère horrible de son père.

Comme le soir tombait, Compostelle apparut.
Le cheval traversa le pont de granit brut
Dont saint Jacque a posé les premières assises.
Les bons clochers sortaient des brumes indécises ;
Et l'orphelin revit son paradis natal.

Près du pont se dressait, sur un haut piédestal,
Un Christ en pierre ayant à ses pieds la madone ;
Un blanc cierge éclairait sa face qui pardonne,
Plus douce à l'heure où l'ombre au fond des cieux grandit.
Et l'enfant arrêta son cheval, descendit,
S'agenouilla, joignit les mains devant le cierge,
Et dit :

« Ô mon bon Dieu, ma bonne sainte Vierge,
J'étais perdu ; j'étais le ver sous le pavé ;
Mes oncles me tenaient ; mais vous m'avez sauvé ;
Vous m'avez envoyé ce paladin de France,
Seigneur ; et vous m'avez montré la différence
Entre les hommes bons et les hommes méchants.
J'avais peut-être en moi bien des mauvais penchants,
J'eusse plus tard peut-être été moi-même infâme,
Mais, en sauvant la vie, ô Dieu, vous sauvez l'âme ;

Vous m'êtes apparu dans cet homme, Seigneur ;
J'ai vu le jour, j'ai vu la foi, j'ai vu l'honneur,
Et j'ai compris qu'il faut qu'un prince compatisse
Au malheur, c'est-à-dire, ô Père ! à la justice.
Ô madame Marie ! ô Jésus ! à genoux
Devant le crucifix où vous saignez pour nous,
Je jure de garder ce souvenir, et d'être
Doux au faible, loyal au bon, terrible au traître,
Et juste et secourable à jamais, écolier
De ce qu'a fait pour moi ce vaillant chevalier.
Et j'en prends à témoin vos saintes auréoles. »
(...)

Victor Hugo, Le petit roi de Galice (La Légende des siècles), 1858

MÚSICA: Arvo Pärt - Pari Intervallo
youtu.be/f4C5D5f4-pE

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"As religiões nunca serviram para aproximar os seres humanos. As religiões serviram sempre para dividir. A história de uma religião é sempre uma história do sofrimento que se inflige, que se autoinflige ou se inflige aos seguidores de outra e qualquer religião. E isto parece-me de tal modo absurdo que creio mesmo que o lugar do absurdo é por excelência a religião (...)"

José Saramago

MÚSICA: Levon Minassian & Armand Amar - Amen Hayr Sourp
youtu.be/93q4Wq2KRTc

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Casa Abandonada

Minha saudade não larga
Certa casa abandonada.
E sinto, na boca, amarga,
Essa lágrima chorada
Quando a deixei...

Caía, de leve, a tarde...
E, olhando para trás, vi
Aquela porta fechada.

Nesse momento, senti
Pesar-me a fatalidade
De toda a Vida passada.

Arde
Ainda, nos meus olhos,
A luz do sol que brilhava
Na janela.
Era uma luz amarela;
Uma luz de fim da tarde
Que ainda trago nos olhos...

Ficava ali,
Por detrás da porta verde,
Tudo o que a vida nos perde,
Enquanto nos vai gastando...

E triste e só me parti;
Quem sabe que outros Destinos,
Dolorosos ou divinos,
Procurando...

Francisco Bugalho (1905-1949), in "Margens"

MÚSICA: Ólafur Arnalds - Only The Winds
youtu.be/9eWewdTkghM


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