Solitude,
Juste le vide, rien...
Ce rien comme un tout,
Ce rien d’être debout,
Ce rien qui me convient.
Éloigné des terriens,
Je me sens bien vivant,
Mon esprit dérivant,
Le cerveaux aérien.
Je n’ai jamais aimé,
C’est temps d’affluence,
Belle impudence !
De rires affamés.
Je suis solitaire,
Mon paradis vide,
Où seul je préside,
Est mon sanctuaire.
Laissez-moi maintenant,
Je ne veux plus de vous,
Je suis comme le loup,
Loin de vous rayonnant.
Michaël Overberg
© All Rights Reserved
De mes mains,
J’ai maintes fois imaginé,
Un monde tenant dans mes mains,
Un monde au simple chemin,
Pour un bonheur enluminé.
Quel ne fût pas mon désarroi,
De devoir faire avec vous,
Vous, les gens pires que des loups,
Pour partager vos dieux et rois.
Je n’ai que faire de vous les hommes,
J’aimerai serrer vos cous dans mes mains,
Pour que ne reste que le nietzschéen,
Pour faire espace au surhomme.
Michaël Overberg
© All Rights Reserved
Juste jeter un œil,
Juste jeter un œil,
Sur ce monde grave,
Gravé des entraves,
Des libertés en deuil.
Vide à l’horizon,
Tel le cœur des hommes,
En bombe plutonium,
En vision de poison.
Là, juste encore debout,
Pour dénoncer ce monde,
Aux âmes moribondes,
Juste l’art au garde à vous.
Pour tenir la tête haute,
Il me faut mes mains acharnées,
Pour tenir ma raison peinée,
Pour ne faire partie du troupeau.
Michaël Overberg
© All Rights Reserved
La rue,
Dans la rue, je déambule
Tel un spectre, la nuit, le jour.
Qu’importe le chemin..
Mes pas me mènent dans le nulle part,
Le nulle part de mes pensées viles et sombres,
Pour la ville des hommes,
Mais parfois, mes yeux se posent.
Mon cœur pompe ses mots,
Et éveille en moi, le désir de rentrer,
Rentrer cette partie de moi-même,
Dans la chaleur d’une caresse.
Le sang déjà gorge aux lèvres.
Je m’avance puis me recule,
Pour mieux sauter ma vie.
Oh oui Georges Bataille,
L’érotisme est partout,
Il fait partie de nous,
Il est le sexe de la ville.
Michaël Overberg
© All Rights Reserved
N’être point,
N’être qu’un point dans le temps,
N’être qu’un point dans l’univers,
N’être qu’un point dans l’univers des autres,
N’être qu’un point du temps dans l’univers des autres.
Puis disparaître...
N’être qu’un point qui ne rime à rien,
Dans ce qui devrait être la poésie de la vie,
Dans ce qui devrait être la poésie de l’envie,
Être simplement déjà son propre univers ici, là.
Et envoyer les autres se faire paître...
Être juste déjà un point dans son propre univers,
Même si cet univers, se vit de vers en vers,
Le poème du cœur à l’envers, pour survivre,
Dans ce monde vert de rage, la psyché en orage,
Je suis ivre des peines et des bonheurs évanescents.
S’il ne faut naître que pour ça, pourquoi-pas.
Michaël Overberg
© All Rights Reserved