Le temps perdu.
Dans le couloir du temps,
Je m’avance déjà,
Piano vers mon trépas,
En vie de châtiment…
Du temps, j’en ai perdu,
À supporter l’homme,
En volutes d’opium,
En espoir suspendu.
Du temps, j’en ai perdu,
À damner des heures,
En lugubre labeur,
Pour des hurluberlus.
Tic-tac le temps coule,
Mes derniers mirages,
D’une liberté sage,
Mes rêves s’écroulent...
Allez va, plus qu’un pas,
Vers la délivrance,
En brillant silence,
Pour sentir l’au-delà...
Michaël Overberg
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